Auxiliaires biologiques

Auxiliaires biologiques

La lutte contre les ravageurs des cultures utilise divers organismes vivants auxquels on donne le nom d'auxiliaires ou d'agents de lutte biologique. Ces auxiliaires de la lutte biologique comprennent une grande diversité d'être vivants regroupant des insectes, des oiseaux, des mammifères, des reptiles, des microorganismes (virus, protozoaires, bactéries, champignons), des arachnides, des arthropodes etc.

Ces auxiliaires sont utilisés pour contrôler les populations de ravageurs, réduisant ainsi la nécessité d'utiliser des pesticides chimiques. Par exemple, les coccinelles sont utilisées pour contrôler les populations de pucerons, tandis que les chauves-souris et les oiseaux sont utilisés pour contrôler les populations d'insectes volants. Les microorganismes, tels que les bactéries et les champignons, sont utilisés pour contrôler une variété de ravageurs, y compris les insectes, les mauvaises herbes et les maladies des plantes. Les arachnides et les arthropodes, tels que les araignées et les mille-pattes, sont également utilisés pour contrôler les populations d'insectes. En utilisant ces auxiliaires biologiques, les agriculteurs peuvent réduire leur dépendance aux pesticides chimiques, ce qui est bénéfique pour l'environnement et la santé humaine.

L'importance des oiseaux dans la lutte biologique

Leur importance dans la lutte biologique est très souvent sous-estimée. Les oiseaux insectivores contribuent à contrôler efficacement les populations d' insectes. Des oiseaux tels que les mésanges peuvent consommer individuellement 10.000 chenilles par an. L'installation de nids artificiels dans les abords des parcelles à protéger peut permettre de réduire considérablement les dégâts causés par les insectes. Les populations de rongeurs peuvent être contrôlées grâce à des oiseaux de proie tels que les faucons. Le recours aux oiseaux suppose cependant la non-utilisation d' insecticides ou l'usage de produits peu toxiques et peu rémanents.

Rôles des reptiles dans la lutte biologique

Les reptiles insectivores tels que les lézards et les couleuvres sont utiles dans la lutte contre les insectes qui nuisent aux plantes cultivées. Le maintien de populations de ce type peut aider à réduire l'incidence des insectes nuisibles sur les récoltes. Les serpents prédateurs de rongeurs sont utiles pour éloigner ces derniers des parcelles cultivées. Le fait qu'ils soient venimeux constitue cependant un risque non négligeable.

Coccinelles

La coccinelle est un insecte coléoptère que les jardiniers intègrent régulièrement dans leurs cultures pour lutter contre les pucerons. Elle ne représente aucun danger pour les cultures et les hommes, et leur vol présagerait d'un grand bonheur selon les anciens. Cela lui a même valu le surnom de « bête à bon Dieu ». La taille d'une coccinelle varie généralement de 0,1 cm à 1,5 cm et il existe plusieurs espèces. Mais la plus connue est Coccinella septempunctata qu'on reconnait par sa couleur rouge et les 7 points noirs présents sur ses élytres.

Guêpes

Les guêpes sont des insectes hyménoptères qui peuvent être de bons alliés pour les jardiniers ou plutôt des insectes piqueurs-suceurs à craindre. Concernant la deuxième possibilité, c'est généralement au cours de l'été et en automne que les guêpes passent à l'attaque. Elles se dirigent vers les fruits mûrs et peuvent dévorer une bonne partie de ceux-ci.

Insectes auxiliaires: prédateurs et parasitoïdes

On distingue deux catégories d'insectes auxiliaires : les prédateurs et les parasitoïdes.

Champignons entomopathogènes: une solution naturelle pour lutter contre les insectes ravageurs

Certains champignons à l'instar de Beauveria bassiana et de Metarhizium anisopliae se développent sur des insectes qu'ils finissent par tuer. Les cordyceps (groupe de champignons entomopathogènes) sont utilisés pour lutter de façon biologique contre divers insectes. Pour bien faire, on prépare une solution à partir d'insectes contaminés. Cette solution est ensuite pulvérisée sur la parcelle à protéger. Une fois en contact avec l'insecte visé, le champignon germe puis pénètre dans ses tissus. La mort s'ensuit quelques temps après.

Bacillus thuringiensis: une bactérie biopesticide

L'exemple le plus connu est celui de Bacillus thuringiensis. Cette bactérie entomopathogène est depuis longtemps homologuée comme biopesticide. Bacillus thuringiensis et B. sphaericus produisent des toxines, qui une fois ingérées par les insectes conduisent à leur mort.

Virus entomopathogènes: Baculovirus et autres familles

Une diversité de virus entomopathogènes, susceptibles d'être utilisés comme agents de lutte biologique ont été répertoriés. A leur nombre, on compte les :

Est-ce-qu'on peut éradiquer phylloxéra ? merci Mohamed Algerie


Est-ce-qu'on peut éradiquer phylloxéra ? merci…

J'ai traité mes melons avec un anti-pucerons; mais ça reste du miellat, qui nuit à la valeur commerciale du melon.
Comment peut- on s'en débarrasser chimiquement de ce miellat
Merci infiniment


Lutte chimique contre le miellat