Ver blanc

Ver blanc

Le ver blanc est la larve issue des hannetons communs, et parfois des scarabées japonais. Il commet des dommages en se nourrissant principalement des racines des graminées qui composent le gazon.

En plus du gazon, le ver blanc peut également s'attaquer à une variété de cultures agricoles, notamment le maïs, les pommes de terre, les fraises et les tomates. Les dommages causés par ces parasites peuvent entraîner un jaunissement et un flétrissement des plantes, ainsi qu'une diminution du rendement des cultures. Les vers blancs peuvent également attirer d'autres nuisibles, tels que les moufettes et les oiseaux, qui creusent le sol à la recherche de ces larves pour se nourrir. Pour lutter contre le ver blanc, les agriculteurs peuvent utiliser des méthodes de lutte biologique, comme l'introduction de nématodes bénéfiques qui parasitent et tuent les vers blancs.

Différences ver blanc et cétoine dorée

Le ver blanc est fréquemment confondu à la cétoine dorée qui est pourtant une larve très utile au jardin. A vue d'œil, on a l'impression que les deux insectes sont identiques alors qu'ils ont des différences. En effet suite à une observation pointilleuse, on se rend compte que la tête du vers blanc est plus grosse que celle de la cétoine. Et puis au niveau de leur couleur, même si les deux sont blanchâtres, le vers blanc tire légèrement vers le jaune. On peut en outre éviter de confondre le ver blanc à la cétoine dorée en considérant ses pattes qui sont plus longues.

Cycle de vie du ver blanc

Le ver blanc apparait dans le sol vers juin-juillet. Après y avoir hiverné profondément, il fait son retour la 2eme année à la surface et s'active à manger les racines. Il peut passer un second hiver en terre et, à la 3ème année, prend son envol pendant les soirées d'été. Il faut préciser que ce ravageur est engendré par les hannetons communs ou Melolontha melolontha, à ne pas confondre avec les hannetons des jardins (Phyllopertha horticola).

Ver blanc de la canne à sucre

Le ver blanc de la canne à sucre est la dénomination communément utilisée pour évoquer un hanneton originaire de Madagascar, pays dans lequel il est endémique. Cet insecte est scientifiquement appelé Hoplochelus marginalis. L'insecte fut introduit à La Réunion dans les années 1970 et celui-ci réussit, en peu de temps, à coloniser toute l'île jusqu'à 1 000 m d'altitude. Il est considéré actuellement comme l'un des ennemis les plus dangereux des cultures de canne à sucre.

Dégâts du ver blanc

Cet insecte représente un vrai problème pour les jardins car il est très vorace. En plus du gazon et des pelouses, il aime bien les racines des légumes et des plantes à tubercules comme la pomme de terre. Le ver blanc entraine un ralentissement de la croissance des végétaux attaqués et peut conduire à leur mort. Le principal signe de sa présence est le jaunissement qu'affiche les parties des plantes affectées.

Lutte naturelle contre le ver blanc

Il n'est pas nécessaire de prendre de grandes mesures pour lutter contre le ver blanc. Lorsqu'il est présent dans un lieu, on le remarque facilement. Dans le jardin, au moment du travail de la terre, il suffit de l'éliminer manuellement. Il faut particulièrement être vigilant au printemps où il se signale le plus. Il n'est pas forcement commode d'écraser le ver blanc dès qu'on l'aperçoit. Le mieux est de le mettre dans une assiette et d'attendre que ses ennemis naturels, dont les moineaux et les hérissons, soient attirés et viennent le dévorer. En agriculture biologique, on introduit au printemps le champignon Beauveria brongniartii qui se chargera de traquer le ver blanc. Par ailleurs en faisant des binages répétés, on peut parvenir à limiter les attaques de ce ravageur.

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