Lutte contre la mouche du céleri
Par des gestes de culture, il est possible de limiter les attaques des mouches de céleri. Il est par exemple bon de changer chaque année l'emplacement des semis et de disposer d'un grillage ou d'un voile horticole en guise de protection. Un paillage au sol est nécessaire pour éviter la ponte des œufs à côté des plantes. Les cultures de céleri peuvent être épargnées de ce ravageur si une rotation des cultures est pratiquée par l'alternance de légumes à racines pivotantes et traçantes. Il est aussi possible d'intercaler entre les rangs des plantes du romarin, de la lavande ou de l'œillet d'Inde afin de repousser la mouche de céleri. Lorsque les plantes sont déjà affectées, il faut couper toutes les feuilles abimées et les brûler. Le prédateur Steirnernema feltiae peut être introduit dans les cultures car il se nourrit de la mouche de céleri.
En outre, l'utilisation de pièges à phéromones peut aider à surveiller la présence de la mouche du céleri et à réduire sa population. Ces pièges attirent les mâles, ce qui perturbe l'accouplement et réduit la ponte des œufs. Il est également recommandé de maintenir le sol propre et exempt de débris végétaux où les mouches pourraient pondre leurs œufs. L'application de nématodes bénéfiques peut également aider à contrôler les larves de la mouche du céleri dans le sol. Enfin, l'utilisation de produits biologiques à base de Bacillus thuringiensis peut être efficace pour contrôler les larves de la mouche du céleri.