Mouche du céleri

Mouche du céleri

La mouche du céleri est un insecte diptère qui fait des ravages dans les cultures de céleri. Il fait partie de la famille des Tephritidae, relative aux mouches des fruits. La mouche du céleri est visible presque partout en Europe et en Asie mineure.

Connue aussi sous le nom de Philophylla heraclei la mouche du céleri fait environ 6 mm de long. Elle a des yeux de couleur bleu-vert et son corps foncé est généralement noir en hiver et clair ou jaune orangé en été.

La femelle de la mouche du céleri pond ses œufs sur les feuilles de céleri. Une fois éclos, les larves se nourrissent des feuilles, créant des tunnels qui peuvent causer des dommages importants à la plante. Les larves se transforment ensuite en pupes dans le sol, où elles restent pendant l'hiver avant de se transformer en mouches adultes au printemps suivant.

La mouche du céleri est un ravageur majeur pour les agriculteurs et les jardiniers qui cultivent du céleri, car elle peut causer des pertes de récoltes significatives. Les méthodes de lutte contre la mouche du céleri comprennent l'utilisation de filets pour empêcher les mouches de pondre leurs œufs sur les plantes, l'application d'insecticides et l'introduction de prédateurs naturels.

Cycle de vie de la mouche du céleri

C'est la mouche d'hiver qui pond les œufs en avril et mai. Il en sort une larve qui creuse des galeries dans les feuilles pour pouvoir se nourrir. Elle s'y emploie pendant environ un mois. Après, elle se transforme en pupe en dehors de la feuille et ensuite en mouche d'été qui pondra à nouveau des œufs sur les feuilles de céleri. La larve passe l'hiver dans le sol sous forme de pupe.

Infestation par la mouche du céleri

On aperçoit des taches brunes sur les feuilles qui prennent plus tard un aspect desséché et même brûlé. Les bulbes produits par le céleri sont chétifs et ont un goût tellement amer qu'il est impossible de les consommer.

Lutte contre la mouche du céleri

Par des gestes de culture, il est possible de limiter les attaques des mouches de céleri. Il est par exemple bon de changer chaque année l'emplacement des semis et de disposer d'un grillage ou d'un voile horticole en guise de protection. Un paillage au sol est nécessaire pour éviter la ponte des œufs à côté des plantes. Les cultures de céleri peuvent être épargnées de ce ravageur si une rotation des cultures est pratiquée par l'alternance de légumes à racines pivotantes et traçantes. Il est aussi possible d'intercaler entre les rangs des plantes du romarin, de la lavande ou de l'œillet d'Inde afin de repousser la mouche de céleri. Lorsque les plantes sont déjà affectées, il faut couper toutes les feuilles abimées et les brûler. Le prédateur Steirnernema feltiae peut être introduit dans les cultures car il se nourrit de la mouche de céleri.