Oïdium du melon
Lorsqu'on cultive du melon, il faut faire très attention à l'oïdium ou « maladie du blanc », une affection grave qui peut engendrer d'importantes pertes de rendements si elle se déclare tôt. Il importe donc de connaitre les bonnes techniques culturales et les moyens efficaces afin de prévenir cette pathologie.
L'oïdium du melon est causé par un champignon qui se développe sur les feuilles, les tiges et parfois les fruits, formant une couche blanche poudreuse. Les symptômes incluent des taches blanches ou grises sur les feuilles, qui peuvent se dessécher et tomber. Les fruits peuvent également être affectés, présentant des taches blanches ou grises, et peuvent avoir un goût amer.
Pour prévenir l'oïdium, il est recommandé de planter des variétés résistantes à la maladie, de maintenir une bonne circulation d'air autour des plantes et d'éviter l'arrosage excessif. L'utilisation de fongicides peut également être nécessaire pour contrôler la maladie. Il est également important de surveiller régulièrement les plantes pour détecter les premiers signes de la maladie et de prendre des mesures immédiates pour la contrôler.
Agents responsables et transmission de l'oïdium du melon
L'oïdium du melon est provoqué par des champignons dont les plus courants sont Erysiphe cichoraceum, qui se signale le plus souvent quand la culture est faite à l'extérieur, et le Sphaerotheca fuliginea, très fréquent lors d'une culture sous abri. La transmission des spores de ces parasites se fait lorsque les températures sont comprises entre 10°C et 32°C, ainsi que sous une atmosphère humide. Il arrive tout de même de constater un développement de souches de ces champignons par temps secs. Plusieurs hôtes spontanées, comme le laiteron, facilitent la transmission de ces agents de l'oïdium du melon. Il faut 3 à 7 jours pour que l'incubation soit effective.
Symptômes de l'oïdium sur le melon
L'oïdium se manifeste sur le melon par des taches circulaires blanches et poudreuses sur son feuillage. Ces taches ont une évolution progressive et, petit-à-petit, se retrouvent sur les deux faces des feuilles. On remarque ensuite un rabougrissement de celles-ci avant qu'elles ne dessèchent complètement. Il faut savoir que le fruit ne présente pas de symptômes. En fait la maladie affaiblit la plante, ce qui a pour conséquence d'amenuiser la récolte.
Méthodes préventives contre l'oïdium du melon
Il existe des méthodes préventives efficaces pour lutter contre l'oïdium du melon et celles-ci reposent sur l'adoption de bonnes techniques culturales. Il est ainsi recommandé de ne pas planter trop serré et de bien aérer, notamment quand la culture est faite sous abri. Toujours dans ce mode de culture, le choix de variétés récentes hybrides de melon peut permettre d'éviter l'oïdium du fait de leur bonne résistance à cette maladie. Pour la fertilisation, les fumures trop riches en azote ne sont pas conseillées car elles favorisent la maladie. Un apport de compost est plus indiqué.