Facteurs de risque de l'oïdium du pois
Cette maladie est considérée comme estivale car elle apparait lorsque les températures sont comprises entre 20°C et 28°C, avec un pic à 23°C. Le risque est aussi élevé en temps humide. L'oïdium du pois est quasiment inévitable quand il y a une alternance de journées chaudes et de nuits fraiches, avec en plus des brouillards matinaux et de la rosée. Ainsi les cultures tardives, dont les récoltes s'effectuent en juillet, sont les plus exposées à la maladie. Et même si celle-ci est peu nuisible, il y a tout de même des cas où les attaques peuvent être spectaculaires du fait de leur intensité et de leur rapidité. Les pois verts sont très sensibles à cette pathologie.
En outre, les variétés de pois à fleurs blanches sont plus susceptibles d'être touchées par l'oïdium que celles à fleurs violettes. Les pois de type ridé sont également plus sensibles à l'oïdium que les pois lisses. Les cultures de pois qui sont plantées à proximité les unes des autres sont également plus à risque, car l'oïdium peut facilement se propager d'une plante à l'autre. De plus, les cultures de pois qui sont plantées dans des sols riches en azote sont plus susceptibles d'être touchées par l'oïdium, car l'azote favorise la croissance de l'oïdium. Enfin, les cultures de pois qui sont irriguées par aspersion sont également plus à risque, car l'eau favorise la propagation de l'oïdium.