Pourridié de la vigne
Comme les autres espèces fruitières, la vigne a son Blanc des racines, auquel on a donné le nom particulier de Pourridié. Cette affection a surtout frappé certains vignobles du nord-est de la France. Les ceps atteints dépérissent d'année en année, donnant une végétation de plus en plus maigre, des pousses de plus en plus chétives, des feuilles de plus en plus petites, pour mourir au bout de trois ou quatre ans. On n'a pas encore trouvé de remède contre ce parasite, qui gagne de proche en proche et se développe de préférence dans les terres fortes et compactes. Il n'a guère été signalé que depuis une douzaine d'années.
Le pourridié de la vigne est causé par un champignon du sol, Armillaria mellea, qui infecte les racines de la vigne. Les symptômes de cette maladie comprennent le jaunissement et le flétrissement des feuilles, ainsi que la réduction de la taille et du nombre de grappes de raisins. Les vignes atteintes peuvent également présenter des signes de stress hydrique, même en présence d'eau suffisante.
Le champignon se propage principalement par des rhizomorphes, des structures filamenteuses qui se développent dans le sol à partir des racines infectées et qui peuvent infecter les racines saines qu'elles rencontrent. Le champignon peut également se propager par des spores qui sont transportées par le vent ou l'eau.
La lutte contre le pourridié de la vigne est difficile en raison de la capacité du champignon à survivre dans le sol pendant de nombreuses années. Les méthodes de lutte comprennent l'utilisation de porte-greffes résistants, la rotation des cultures et l'amélioration de la structure du sol pour réduire la compaction. Cependant, ces méthodes ne sont pas toujours efficaces et la recherche continue pour trouver de meilleures solutions.