Conditions favorables au piétin échaudage
Les rotations favorisant un retour fréquent de céréales sont propices au piétin échaudage. A ce sujet, les alternances blés sur blé sont particulièrement à éviter. On note aussi que les hivers doux et humides et les printemps pluvieux sont favorables à la croissance de l'agent pathogène. En outre, les symptômes et les dégâts sont accentués lorsqu'une période de sécheresse apparait au moment du remplissage des grains. En cas de semis précoces, il se produit des attaques précoces du système racinaire. Il est aussi bon de savoir que les sols sableux, légers et aérés sont les plus sensibles au piétin échaudage. Les producteurs de blé ne doivent pas perdre de vue que les apports importants d'amendements calcaires permettent l'installation du champignon en détruisant la flore qui s'oppose à lui.
En outre, les variétés de blé sensibles à la maladie sont plus susceptibles de développer le piétin échaudage. Les variétés résistantes peuvent aider à réduire l'incidence de la maladie, mais elles ne sont pas totalement immunisées. Les pratiques culturales, comme le labour, peuvent également influencer le développement de la maladie. Le labour peut aider à réduire l'incidence de la maladie en enterrant les résidus de culture infectés. Cependant, dans les sols légers, le labour peut augmenter le risque de piétin échaudage en créant des conditions favorables à la germination des spores du champignon. Enfin, l'irrigation excessive peut également favoriser le développement de la maladie en créant des conditions humides favorables à la croissance du champignon.