Cécidomyie nuisible et dégâts sur les plantes
Au stade larvaire, les cécidomyies sont des phytophages qui se nourrissent des végétaux et attaquent diverses espèces de plantes. Elles génèrent ainsi de nombreux dégâts dans les cultures. Diverses espèces de cécidomyies nuisent ainsi à la vigueur des végétaux. Elles ralentissent le développement des pousses. Sous l'action néfaste des mouches de galles, les feuilles jaunissent et chutent prématurément ; les fruits et les boutons floraux noircissent et se dessèchent.
Les cécidomyies sont parfois inféodées à une plante bien spécifique comme l'indique d'ailleurs le nom de certaines espèces, notamment la cécidomyie du chou-fleur ou Contarinia medicaginis, la cécidomyie du sapin (paradiplosis tumifex).
Plusieurs espèces ont un nom associé à l'organe de la plante qu'elles parasitent :
- Les feuilles de diverses plantes peuvent être ainsi ravagées par la cécidomyie des feuilles de sycomore (contarinia acerplicans), la cécidomyie des feuilles de bouleau (Anisosthecus betulinum), la cécidomyie des feuilles du poirier (Dasineura pyri).
- Les bourgeons sont également la cible de la cécidomyie du bourgeon terminal du chêne (Anordiola quercus), la cécidomyie des bourgeons de la luzerne (Dasineura medicaginis).
- L'écorce est également associée au nom d'un certain nombre d'espèces telles que la cécidomyie des écorces d'olivier (Resseliella oleisuga), la cécidomyie de l'écorce du framboisier ( Resseliella theobaldi).
- Les fleurs sont altérées par la cécidomyie des fleurs de l'hémérocalle (Contarinia quinquenotata), la cécidomyie des fleurs de lentille (Contarinia lentis)
- Les tiges sont aussi attaquées par la cécidomyie des tiges de blé ou Haplodiplosis marginata.
- Les pétioles peuvent être infestés par la cécidomyie du pétiole du peuplier (Contarinia petioli), la cécidomyie des pétioles des feuilles de tilleul (Contarinia tiliarum).
- Les fruits sont parfois dévorés par la cécidomyie des olives (Lasioptera berlesiana).