Formes et agents pathogènes de l'oïdium

Formes et agents pathogènes de l'oïdium

On trouve plusieurs formes d'oïdium et dans chaque cas, il y a un champignon spécifique en cause. Il y a par exemple l'oïdium de la vigne dont l'agent responsable est Erysiphe necator , l'oïdium du pois engendré par Erysiphe polygoni et l'oïdium du chêne qui met en cause Erysiphe alphitoides. Mais il n'y a pas que des champignons de la famille des Erysiphacées qui sont impliqués dans les formes d'oïdium. On trouve en effet des parasites du genre Podosphaera comme Podosphaera fusca qui est responsable de l'oïdium du concombre, Podosphaera leucotricha l'agent pathogène de l'oïdium du pommier et Podosphaera aphanis à la base de l'oïdium du fraisier. Il y a bien des cas où le champignon responsable n'est ni du genre Podosphaera, ni de la famille des Erysiphacées. C'est le cas avec l'oïdium des céréales, engendré par Blumeria araminis, et l'oïdium de la tomate dont le responsable est Leveillula taurica.

D'autres exemples incluent l'oïdium du rosier, causé par le champignon Sphaerotheca pannosa, et l'oïdium du houblon, causé par Podosphaera macularis. L'oïdium du tournesol est causé par Golovinomyces cichoracearum, tandis que l'oïdium du melon est causé par Podosphaera xanthii. L'oïdium du pêcher est causé par Podosphaera pannosa, et l'oïdium du sorgho est causé par Erysiphe graminis. Enfin, l'oïdium du trèfle est causé par Erysiphe trifolii, et l'oïdium de la courgette est causé par Erysiphe cichoracearum. Chaque champignon a une spécificité d'hôte, ce qui signifie qu'il ne peut infecter qu'un certain nombre d'espèces de plantes.