Lutte contre le mildiou de la tomate
La prévention est le meilleur moyen de lutte contre le mildiou de la tomate. Mais avant d'y penser pour les prochaines cultures, il faut supprimer le plus vite possible toutes les parties de la plante affectées par la maladie afin d'empêcher la prolifération des parasites. En traitement préventif, on peut pulvériser en temps chaud et humide de la bouillie bordelaise ou une décoction de prêle. Par ailleurs, en adoptant de bonnes méthodes culturales, on peut éviter le mildiou de la tomate. Il est par exemple conseillé d'arroser exclusivement au pied des plants afin de ne pas mouiller le feuillage. Et puis, il est bon de bien aérer les cultures et de veiller à ce qu'il n'y ait pas de pomme de terre dans les environs. Aussi, il existe des variétés de tomates moins sensibles au mildiou qu'on peut privilégier. Enfin, la pratique de la rotation des cultures permet d'éviter cette maladie.
En cas d'infestation, il est possible de recourir à des traitements curatifs. Ces traitements, souvent à base de cuivre ou de soufre, sont à appliquer dès l'apparition des premiers symptômes. Ils permettent de stopper la progression de la maladie mais ne peuvent pas guérir les parties de la plante déjà atteintes. Il est donc essentiel de surveiller régulièrement ses plants de tomates et d'agir rapidement en cas de suspicion de mildiou.
Il est également recommandé de nettoyer soigneusement le potager à la fin de la saison pour éliminer les spores de mildiou qui pourraient survivre dans le sol ou sur les débris végétaux. Cette mesure d'hygiène est d'autant plus importante si le mildiou a été présent durant la saison de culture.
Enfin, il est possible de recourir à des méthodes de lutte biologique. Certaines bactéries et champignons sont en effet capables de lutter contre le mildiou en parasitant les spores de ce dernier. Ces auxiliaires peuvent être introduits dans le potager sous forme de produits commerciaux ou favorisés par des pratiques culturales appropriées.