Fertilisation du sol et lutte contre les maladies et ravageurs
Dix tonnes de fumier par hectare sont enfouis dans le sol lors du labour. Des amendements calco-magnésiens sont recommandés lorsqu'on a affaire à des sols acides. Un système de drainage efficient est vivement recommandé car la plante survit difficilement aux inondations. Les spécialistes recommandent un apport de 300 à 500 kg de NPK lors du semis. Un complément en bore est également recommandé. Trente jours après le semis, un appoint en urée d'une centaine de kilogrammes par hectare sera apporté en vue de soutenir le remplissage des grains.
Lutte contre les maladies et ravageurs
Le blé est attaqué par une grande variété de maladies causées par des champignons, des virus et des bactéries. L'essentiel de la lutte contre les maladies s'effectue par l'utilisation de variétés résistantes. La lutte contre la rouille brune et la rouille noire se base surtout sur cette stratégie. La lutte chimique contre ces maux n'intervient qu'en dernier recours. En vue de limiter les attaques des insectes terricoles contre les graines fraîchement semées, il est recommandé de traiter les semences avec du lindane. La lutte chimique contre les borers, les pucerons et les chenilles n'est recommandée qu'à partir de certains seuils. L'utilisation de cette lutte en dessous de ces seuils n'est pas économiquement viable. Par exemple, il ne faut combattre chimiquement les larves de noctuelles que lorsque leur nombre atteint le ratio d'une chenille pour 17 épis.
Récolte
Le blé tendre se récolte quand la paille vire au jaune et que les grains de blé craquent sous les dents. Autrefois, la moisson du blé était effectuée manuellement à la faux ou avec une faucille. Les gerbes fauchées étaient ensuite liées puis battues afin de séparer les grains de la paille. Avec la mécanisation, la moisson se réalise en une seule opération à l'aide d'une moissonneuse-batteuse. La récolte manuelle ne subsiste que dans les régions pauvres et moins avancées.