Maladies du vanillier : pourritures fongiques et solutions
Diverses pourritures d'origine fongique affectent le vanillier. Ce sont notamment la pourriture des racines, des extrémités des tiges et des gousses. La chute des gousses immatures est également une maladie fongique.
Pourriture des racines
La pourriture des tiges commence par un brunissement des racines qui entraine un dépérissement. Les feuilles et les tiges jaunissent, puis les feuilles prennent une apparence flasque. Cette maladie est causée par des champignons appartenant aux genres Fusarium et Sclerotium. Comme mesure de contrôle, il est conseillé de couper et de retirer les racines affectées.
Chancre des tiges
Cette maladie se caractérise par l'apparition de points brun sur les tiges et les feuilles. Au bout d'un moment, on assiste au jaunissement des parties touchées, puis à leur pourrissement. Le chancre des tiges du vanillier est dû à une attaque de champignons du genre Phytophtora. La pulvérisation de bouillie bordelaise à 1% ou de phosphonate de potassium à 0,4% permet de venir à bout de cette maladie.
Pourriture des tiges
Des lésions qui donnent à la tige une apparence brune sont le signe de cette maladie. Plus tard les tissus attaqués pourrissent. Les feuilles jaunissent, puis se dessèchent. On doit cette maladie à un champignon du genre Fusarium. Comme mesure de contrôle, il est conseillé d'élaguer les portions affectées et de pulvériser une solution de carbendazime à 0,2%.
Pourriture des gousses
Cette maladie se traduit par la pourriture et la chute des gousses. La pourriture des gousses matures est causée par Phytophtora spp, tandis que la chute des gousses immatures est due à Fusarium spp. La lutte contre ces maladies nécessite des pulvérisations alternées de carbendazime à 0,2% et de bouillie bordelaise à 1%. Ces pulvérisations devront être espacées d'une semaine. En lieu et place de ces substances, on pourra avoir recours à des pulvérisations de phosphonate de potassium à 0,4%.
Pourritures des extrémités apicales
Cette maladie se traduit par le dépérissement des bourgeons terminaux. Ce mal associe des champignons des genres Sclerotium et Fusarium. La pulvérisation chaque quinzaine d'une solution de carbendazime à 0,2% est conseillée pour lutter contre la maladie.