Action du photopériodisme via le phytochrome chez les plantes
Les plantes perçoivent la photopériode par le biais d'un pigment végétal nommé phytochrome. Ce pigment joue le rôle de commutateur au niveau de divers processus métaboliques chez les végétaux supérieurs. Lorsque le phytochrome est exposé à la photopériode adéquate, il déclenche un stimulus chimique qui migre vers la partie concernée par cette photopériode. Dans le cadre de la floraison, ce stimulus migre de la feuille vers les bourgeons qui passent du stade végétatif au stade reproducteur. Ce stimulus est en réalité transmis par l'intermédiaire de diverses hormones végétales, dont les gibbérellines.
Ces hormones sont produites en réponse à l'activation du phytochrome et sont responsables de la promotion de la croissance et du développement des plantes. Les gibbérellines, par exemple, sont impliquées dans la promotion de la germination des graines, de l'élongation des tiges, de la maturation des fruits et de la floraison. En plus des gibbérellines, d'autres hormones végétales comme l'auxine et l'éthylène jouent également un rôle crucial dans la réponse des plantes à la photopériode.
L'auxine, par exemple, est impliquée dans la croissance cellulaire et l'élongation des tiges, tandis que l'éthylène est associé à la maturation des fruits et à la sénescence des feuilles. Ainsi, le phytochrome, en percevant la photopériode, déclenche une cascade de réactions hormonales qui régulent la croissance et le développement des plantes.