Agents pathogènes d'Armillaria

La plupart des cas de pourridié est engendrée par deux espèces d'Armillaria, un champignon « supérieur » de la famille des Basidiomycètes. Il s'agit de Armillaria mellea ou armillaire de miel et Armillaria obscura. Le premier cité est le plus répandu et d'ailleurs bien connu des mycologues. Il fait son apparition en automne en formant des touffes au pied de l'arbre attaqué. L'armillaire de miel a un chapeau d'environ 15 cm. Il est de couleur jaunâtre parsemée de squamules brunâtres. Son stipe ou pied porte un anneau bien en évidence. Ce champignon se propage à partir de ses spores qui deviennent un rhizomorphe souterrain après avoir été un mycélium. En s'installant dans les racines ou au niveau du collet, le parasite élimine toutes les cellules vivantes des couches externes et de l'écorce. Il empêche ainsi les racines d'être pourvues en eau et en éléments nutritifs indispensables à leur développement. Ce champignon est saprophyte car il se nourrit de débris de végétaux morts. Le pourridié peut aussi être développé suite à l'attaque des champignons ascomycètes du genre Roselinia.

Armillaria obscura, quant à lui, est moins répandu mais tout aussi destructeur. Il se distingue par son chapeau brun foncé et son pied sans anneau. Il se propage également par ses spores qui deviennent des rhizomorphes souterrains. Ce champignon s'installe également dans les racines ou au niveau du collet, causant des dommages similaires à ceux de l'armillaire de miel. Il est également saprophyte, se nourrissant de débris de végétaux morts.

Les champignons du genre Roselinia, bien que moins courants, peuvent également causer le pourridié. Ces champignons ascomycètes se propagent par des spores qui sont transportées par le vent ou l'eau. Ils s'installent dans les racines de l'arbre, causant des dommages similaires à ceux des armillaires. Ces champignons sont également saprophytes, se nourrissant de débris de végétaux morts.

Il est important de noter que le pourridié peut être prévenu par une bonne gestion des sols et des arbres. Les arbres doivent être plantés dans des sols bien drainés et ne doivent pas être sur-arrosés. De plus, les arbres doivent être régulièrement inspectés pour détecter les signes précoces de la maladie.