Exemples d'allélopathie végétale
Le cas le plus connu d'allélopathie est celui d'un épineux du désert, Salvia leucophylla. Cette plante sécrète des substances toxiques afin de se débarrasser des végétaux avec lesquels elles sont en compétition. Plusieurs études ont mis en évidence les propriétés allélopathiques du riz. Les propriétés allélopathiques de l' avoine lui valent d'être utilisée pour combattre l'enherbement au niveau d'autres cultures.
Un autre exemple notable est celui du noyer noir (Juglans nigra), qui produit une substance appelée juglone, toxique pour de nombreuses autres plantes. De même, l'eucalyptus libère des composés chimiques dans le sol qui inhibent la croissance d'autres plantes, lui permettant de dominer son environnement. Les tournesols, quant à eux, libèrent des substances chimiques qui inhibent la croissance des plantes voisines, réduisant ainsi la concurrence pour les ressources. Enfin, certaines espèces de pins, comme le pin maritime, libèrent des terpènes qui ont un effet inhibiteur sur la germination et la croissance des autres plantes.