Plantes aromatiques à des fins religieuses

Plantes aromatiques à des fins religieuses

Les plantes aromatiques sont utilisées dans de nombreuses religions. Par exemple, la myrrhe (Commiphora Myrrha) et l'encens (Boswellia spp) font partie des neuf herbes sacrées du paganisme anglo-saxon. Le neem (Azadirachta indica), le Bael (marmelos Aegele), le basilic (Ocimum tenuiflorum), le curcuma (Curcuma longa) et le cannabis sont considérées comme des plantes sacrées par l'hindouisme. Pour les rastas, le cannabis (Cannabis sp) c'est sacré ! Les chamans de la Sibérie utilisent également des plantes aromatiques à des fins spirituelles. Les plantes aromatiques peuvent être utilisées pour pratiquer des expériences spirituelles lors de rites de passage, tels que des quêtes de vision dans certaines cultures amérindiennes. Les Cherokee, par exemple, utilisent à la fois la sauge blanche et le cèdre pour la purification spirituelle.

Dans le christianisme, l'encens est souvent utilisé lors des cérémonies religieuses pour symboliser la prière qui monte vers le ciel. Dans le judaïsme, les plantes aromatiques comme la myrrhe et le cèdre sont utilisées dans la préparation de l'huile d'onction sacrée. Dans l'islam, le musc, qui est une substance aromatique, est souvent utilisé dans les rituels religieux.

Dans le bouddhisme, l'encens est également utilisé lors des cérémonies religieuses et des méditations pour aider à créer une atmosphère de sérénité. Les plantes aromatiques sont également utilisées dans les rituels de guérison et de purification dans de nombreuses cultures autochtones à travers le monde.

Dans certaines traditions africaines, les plantes aromatiques sont utilisées dans les rituels de divination et de guérison. Par exemple, le Dagara du Burkina Faso utilise le bois de santal dans leurs rituels.

Enfin, dans les pratiques chamaniques de l'Amazonie, les plantes aromatiques sont souvent utilisées dans les rituels de guérison et de divination, notamment l'Ayahuasca, une plante hallucinogène utilisée pour ses propriétés visionnaires.