Lutte contre le panic pied-de-coq
On note que les parcelles de culture où se déroulent des rotations offrant une alternance judicieuse entre les cultures de printemps, d'hiver et d'été ne craignent pas cette adventice. L'action du labour est plus ou moins intéressante dans cette lutte. Il est conseillé de faire un enfouissement occasionnel tous les 3 ou 4 ans pour que le résultat soit satisfaisant. La méthode est vivement recommandée après la récolte des cultures qui ont subi un échec de désherbage. Par ailleurs, les faux-semis réalisés en avril donnent entière satisfaction. Mais il faut que les conditions soient réunies pour une croissance rapide de la plante. Le nettoyage des outils de culture et l'entretien des fossés et abords peuvent permettre de limiter les sources de contamination.
En outre, l'utilisation de produits phytosanitaires peut être envisagée, mais elle doit être réalisée avec précaution pour éviter toute contamination de l'environnement. Il est également possible de recourir à des méthodes de lutte biologique, comme l'introduction de prédateurs naturels du panic pied-de-coq. L'usage de couverts végétaux est aussi une solution efficace pour limiter la prolifération de cette adventice. Enfin, une surveillance régulière des parcelles de culture est indispensable pour détecter rapidement la présence du panic pied-de-coq et intervenir en conséquence.