Lutte contre le bleuet
En respectant une rotation dans laquelle des cultures de printemps ou d'été sont faites sur une parcelle après celles d'hiver, ou en augmentant l'intervalle de temps entre deux productions de production de colza, il est possible de limiter la progression de cette adventice. Aussi, un labour occasionnel faisant suite à l'échec des opérations de désherbage est un bon moyen pour enfouir en profondeur toutes les graines de bleuet et mettre ainsi à mal leur développement futur. Il faut savoir que le taux annuel de décroissance du bleuet est de l'ordre de 70%. Cela dit, la viabilité des graines est perdue lorsqu'elles sont enfouies dans le sol. On peut lutter contre cette adventice par les techniques de déchaumage et de faux-semis. Pour le déchaumage, il est conseillé de choisir la période de septembre-octobre, juste avant les semis des céréales d'hiver, pour favoriser la levée de l'adventice et la détruire ensuite en interculture. Pour que la lutte par faux semis soit couronnée de succès, il est bon de viser une faible profondeur afin qu'un grand nombre de graines soient proches de la terre fine. Il est inutile de faire un décalage de la date des semis, une technique qui, dans le cadre de cette adventice, est sans effet.
En outre, l'utilisation de produits phytosanitaires peut également être envisagée pour lutter contre le bleuet. Cependant, il est important de noter que l'utilisation de ces produits doit être faite de manière responsable et en respectant les réglementations en vigueur pour minimiser leur impact sur l'environnement. De plus, l'utilisation de variétés de céréales plus compétitives peut également aider à réduire la présence de bleuet dans les champs. Enfin, l'implantation de cultures de couverture peut également contribuer à limiter la prolifération de cette adventice en occupant l'espace et en limitant ainsi la place disponible pour le développement du bleuet.