Reproduction des plantes par graines
Les plantes se reproduisant par graines sont appelés phanérogames ou spermaphytes. L'embranchement des spermaphytes regroupe deux sous-embranchements à savoir celui des gymnospermes (plantes à graines nues) et celui des angiospermes (plantes à fleurs). Les conifères, par exemple sont des gymnospermes. Les angiospermes représentent à eux seuls 70% des espèces de végétaux. Lors de la fécondation un grain de pollen et un ovule fusionnent pour donner naissance à une graine dans laquelle se trouve un embryon, qui évoluera pour donner naissance à une nouvelle plante lorsque certaines conditions seront réunies. Lors de la reproduction sexuée, on assiste à une réorganisation du matériel génétique. L'individu issu d'une reproduction sexuée est unique et génétiquement différent des parents qui lui ont donné naissance. En fonction de la provenance des grains de pollen destinés à féconder les ovules, on distingue :
Les plantes autogames
Les plantes autogames s'autofécondent. Le pollen qui féconde les ovules provient de la plante elle-même. Des dispositifs naturels empêchent généralement que du pollen étranger puisse se poser sur les stigmates. Chez certaines plantes comme le riz, les ovules sont fécondées avant même que la fleur ne s'ouvre. Au nombre des plantes autogames, on retrouve l'aubergine, la tomate et le poivron cultivés en climats tempérés.
Les plantes allogames
Chez les plantes allogames, le pollen destiné à féconder les ovules provient d'une autre plante. De nombreux dispositifs empêchent que le pollen d'une plante puisse féconder les ovules de la même plante. A leur nombre, on retrouve le phénomène d'incompatibilité et différentes architectures florales destinées à empêcher que le pollen de la plante puisse se poser sur les stigmates. La betterave, l'épinard et la carotte sont des exemples de plantes allogames.