Opérations de récolte et post-récolte
Ces machines permettent d'automatiser les opérations de récolte et de post-récolte. Ce sont des dispositifs dont l'apparence et le fonctionnement varient en fonction de la culture à récolter.
La moisson et le battage des cultures à graines telles que les céréales constituent des travaux éreintantes bien que mobilisant généralement une main d'oeuvre impressionnante. La tâche est si ardue que déjà dans la Rome antique, les Gaulois eurent recours au vallus, l'ancêtre de la moissonneuse. Cet engin agricole (une sorte de char) poussé par des moissonneurs humains, portait des lames dentelées sur son bord avant, comme rapportés par Palladius et Pline l'Ancien.
Au 19ème siècle, notamment en 1824, une machine similaire, le chariot-tondeur, a été mise au point en Ecosse mais ne connut pas grand succès puisqu'elle fut brisée par les moissonneurs Britanniques craignant la perte de leurs emplois. Sept ans plus tard, un Américain, Cyrus Hall MacCormick fut plus chanceux lorsqu'il inventa la moissonneuse mécanique : il parvint à en écouler 1000 unités en 1847 et 23 000 unités en 1857. Et pourtant, Hiram Moore, son compatriote, déposa à cette même époque le brevet de la moissonneuse batteuse, une machine révolutionnaire qui se montre incontournable dans les temps modernes.
La moissonneuse-batteuse est un engin agricole polyvalent qui permet de récolter céréales et autres cultures à graines avec efficacité inégalée. Cette formidable machine effectue, en un seul processus, trois opérations pourtant très délicates : la récolte, le battage et le vannage. Grâce à la moissonneuse batteuse, les travaux de récolte et d'après récole sont largement facilités.
Les cueilleurs de pommes de terre sont des moissonneuses qui récoltent des pommes de terre. Ils travaillent en soulevant les pommes de terre du lit de semis. Le sol et la récolte sont transférés sur une série de toiles où le sol meuble est tamisé. Les pommes de terre sont déplacées vers l'arrière de la machine agricole sur une unité de séparation et ensuite vers une table de cueillette où des travailleurs humains trient les pierres, les mottes et les fanes à la main.